Au Togo, l'actualité politique est houleuse ces derniers jours avec le processus électoral en cours dans le cadre des législatives et régionales
dont la campagne débute ce samedi. Il faut également noté que le sujet concernant la révision de la constitution continue de susciter les débats. Cette nouvelle constitution aperçue par l'opposition comme un coup de force politique du parti au pouvoir à conduit ces derniers à appeler les citoyens togolais à des manifestations annoncées ce 12 et 13 avril 2024. Alors qu'ils sont une vingtaine de partis politiques a appelé à une contestation inédite pour extérioriser leur position, l'on constate une faible mobilisation des manifestants ce vendredi à Lomé.
La manifestation de l'opposition prévue se tenir ce vendredi 12 avril et le samedi 13 avril s'est soldée par une faible mobilisation de la population. Beaucoup d'acteurs s'interrogent sur les motivations des citoyens togolais à l'égard de la posture de certains partis de l'opposition dans leur initiative de demande du retrait du nouveau texte constitutionnel.
Pour rappel, la demande d'autorisation à manifester dans certaines rues du Grand Lomé n'a pas été accordée. Les partis concernés par ledit appel ont décidé d'aller a l'encontre de cette interdiction. Une situation qui a valu une seconde sortie du ministre de l'administration, Hodabalo Awaté et son collègue de la sécurité Calixte Madjoulba qui qualifient qu’une telle attitude est susceptible de "créer de graves troubles à l’ordre public et d’entrainer des atteintes inadmissibles aux personnes et aux biens".
En conséquence, un dispositif sécuritaire a été déployé ce vendredi, premier jour des manifestations pour prévenir tout trouble à l’ordre public. Ces derniers mènent leur mission avec professionnalisme et sérieux.
La Rédaction.