Au Togo, les voyageurs étrangers dont les visas expirent sont contraints de payer une amende de deux cent cinquante mille (250.000) francs CFA.
Une somme jugée trop élevée et qui fait des mécontents surtout au sein de la diaspora.
Hier encore, une compatriote en partance pour le Canada en a fait les frais. Cette dernière était rentrée à Lomé début avril après avoir obtenu son visa d’entrée au Togo en raison du fait qu’elle est citoyenne Canadienne. Et selon les dispositions relatives à son visa, la dame nommée X (d’origine togolaise) devrait partir le 30 avril dernier.
Malheureusement, la compatriote n’a pu demander une prolongation de visa avant son expiration. Elle ne se rendra à l’Aéroport Internationale Gnassingbé Eyadema qu’à la date du 1er mai 2023, soit le lendemain de la fin de son séjour au Togo.
Face à l’immigration, celle-ci se verra infliger une amende de deux cent cinquante mille (250.000) francs CFA, surtout qu’elle n’avait pas une carte nationale d’indenté ou un passeport togolais à disposition.
Précisons que cette sanction fait partie des amendements du projet de loi relatif à la police des étrangers en République togolaise en son article 21. Une nouvelle disposition adoptée en 2022 après la période Covid-19 par les autorités compétentes.
Il faut l’admettre, cette pénalité en soit n’est pas à réprimer parce que c’est dans l’ordre de la procédure adoptée pour le genre de situation, surtout que cela s’applique également dans les autres pays.
Mais pour le coût, la somme requis est très élevée et cela n’encourage pas les visiteurs, touristes, voyageurs qui souhaitent passer leurs séjours au Togo. Une situation qui va sans doute fléchir partiellement l’économie du pays.
Les autorités compétentes sont donc appelées à faire diligence dans le sens d’une réduction d’amende afin d’éviter toute situation malencontreuse.