Pour lancer l’introduction du vaccin contre le virus du papillome humain au Togo, le ministère de la santé et de l’hygiène publique annonce une campagne de vaccination des jeunes filles âgées de 9 à 14 ans.
Prévue du 27 novembre au 1er décembre 2023, elle permettra aux personnes vaccinées d’être protéger contre cette infection sexuellement transmissible.
Le virus du papillome humain (VPH) est un virus qui se transmet le plus fréquemment pendant les relations sexuelles. L’organisme élimine de lui-même la plupart des VPH.Toutefois, certains types de virus peuvent provoquer une affection appelée dysplasie anale, qui peut ensuite évoluer en un cancer de l’anus. D’autres types de VPH peuvent provoquer d’autres types de cancer ou peuvent entraîner l’apparition de verrues sur les organes génitaux ou l’anus (verrues anogénitales).
L’infection par le VPH ne peut pas être guérie par des médicaments, mais l’immunisation permet de prévenir l’infection par certains types de VPH, notamment ceux qui sont le plus souvent à l’origine du cancer de l’anus. L’utilisation systématique et adéquate des condoms permet de réduire, mais pas d’éliminer, le risque de contracter ou de transmettre le VPH durant les relations sexuelles anales, vaginales ou buccales, et en cas de partage de jouets sexuels.
Le dépistage et le traitement de la dysplasie anale à son stade initial peuvent contribuer à prévenir l’apparition du cancer de l’anus. Si le cancer de l’anus est décelé et traité au stade initial, il est possible d’éviter que le cancer ne s’aggrave ou ne se propage.
Au Togo, aucune donnée n’explique l’ampleur de cas de virus du papillome humain chez les filles.