La nouvelle constitution votée par les députés en début de semaine va connaître une seconde relecture.
C'est le travail demandé par le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé ce 29 mars 2024 à l’assemblée nationale. Cette nouvelle décision signifie que le texte sera à nouveau examiné par les parlementaires, avec une étude en commission puis un vote en plénière.
Ce nouveau revirement de la situation a suscité de nombreux débats, de réactions, d’interrogations quant à sa pertinence et à son efficacité.
Pour Gerry Taama, la relecture de la loi portant révision constitutionnelle demandé par le président Faure Gnassingbé est une occasion à saisir pour parfaire les "J’estime, à titre personnel, que nous devrions profiter de cette occasion pour améliorer le processus de révision constitutionnelle. Depuis le début, j’ai contesté la manière dont cette procédure est menée" a écrit le numéro 1 du NET.
Pour sortir de l'impasse, le député de l'Est Mono fait cette proposition.
"Il faut mettre en place une commission chargée de la révision constitutionnelle, consulter toutes les couches de la société et à la fin, aller à une cinquième République en passant par un référendum. Et comme nous sommes à quelques jours de la campagne électorale, laisser cette mission à la prochaine assemblée nationale" a-t-il proposé.
Critiquer ces derniers temps par les togolais et subissant une vague de démission en cascade dans son parti(NET) pour engagement non tenu sur la révision de la constitution, l'honorable député demeure optimiste afin de reprendre la main avec ses propositions à quelques jours de l’ouverture de la campagne des élections législatives et régionales.
La Rédaction.