À la fin de l’année 2022, le taux de desserte en eau potable atteignait 67 % à l’échelle nationale, avec une hausse marquée à 71 % dans le Grand Lomé et 70 % dans la zone urbaine.

Ces données, rendues publiques en août 2023 par le ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise, indiquent une avancée significative par rapport aux taux antérieurs de 68 % en milieu rural et 58 % en milieu urbain. Cette progression est le résultat des investissements substantiels consentis par le gouvernement dans ce secteur vital.

Le budget de l’État a alloué d’importantes ressources à cette cause, avec 23 milliards de francs CFA en 2022, 17 milliards en 2021, et 25 milliards en 2023, selon la Loi des finances.
Afin d’atteindre l’objectif de couverture universelle d’ici à 2030, ainsi qu’un taux de desserte de 85 % d’ici à 2025, le pays met en œuvre le Plan national d’approvisionnement en eau potable, en parallèle avec le Plan directeur de l’eau pour le Grand Lomé, visant à répondre de manière plus efficace à la demande croissante en eau dans la capitale et ses environs.

Entre 2005 et 2019, pas moins de 221 miniadductions ont été réalisées dans les zones semi-urbaines, principalement dans les régions Maritimes et Plateaux.
La Société togolaise des eaux (TdE) a également renforcé sa présence, passant de 23 à 53 agences couvrant l’ensemble du pays. 

En outre, le coût de raccordement au réseau d’eau potable urbain a été revu à la baisse, passant de 100 000 à 75 000 francs CFA, puis à 25 000 francs CFA pendant la période de la pandémie de la Covid-19.

Il faut rappeler que le Grand Lomé, qui s’étend sur une superficie de 425,6 km² et regroupe 13 communes, est la région la plus densément peuplée du Togo, abritant environ 2 362 366 habitants en 2020, soit près du quart de la population nationale. Une région où la croissance démographique est particulièrement marquée