Suite à la directive de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO),
à l’occasion de son Sommet Extraordinaire tenu le 10 août 2023 à Abuja, (Nigeria), une série de mesures avait a été prise en vue du retour à l’ordre constitutionnel en République du Niger. À cette fin, le Comité des Chefs d’État-Major de la CEDEAO (CCDC) a entamé les préparatifs pour l’activation de la Force en Attente de la CEDEAO.
Dans le cadre de cette démarche, une réunion du Comité des Chefs d’État-Major de la CEDEAO prévue à Accra au Ghana et reportée, va finalement se tenir en session extraordinaire dans ce même pays, du 17 au 18 août 2023. L’objectif de cette rencontre indique la CEDEAO, est de finaliser les plans opérationnels en vue du déploiement de la Force en Attente pour une intervention militaire en République du Niger.
La décision de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO de mettre en place cette Force en Attente, découle d’une évaluation minutieuse de la situation politique en République du Niger. Cette initiative vise à soutenir le rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays, conformément aux principes et valeurs démocratiques défendus par la CEDEAO.
La réunion d’Accra rassemblera les Chefs d’État-Major de la CEDEAO ainsi que des experts en sécurité et des responsables stratégiques, qui travailleront de concert pour définir les détails logistiques, opérationnels et tactiques du déploiement de la Force en Attente. Les discussions aborderont également la question des mécanismes de coordination, de communication et de coopération avec les autorités et les acteurs nigériens.
L’engagement de la CEDEAO envers la restauration de la stabilité et de l’ordre constitutionnel en République du Niger témoigne de sa détermination de cette organisation, à préserver la paix et la démocratie dans la région. Cette réunion à Accra marque le début d’une étape cruciale dans la mise en œuvre de cette initiative régionale, démontrant la volonté collective des États membres de la CEDEAO de contribuer à la résolution pacifique des défis politiques en Afrique de l’Ouest, relèvent les observateurs.